Hello !
L’autre jour, je tombe sur un post LinkedIn d’un chirurgien qui mettait en garde contre les blessures liées au port d’une alliance.
J’avoue, j’ignorais la stat. Mais visiblement y’a pas mal de monde qui s’abîme l’annulaire à cause de l’alliance qui reste coincée là où elle ne devrait pas pendant des travaux manuels par exemple.
J’en parle à ma femme, et elle me raconte l’histoire d’un de ses grands oncles, à qui c’est arrivé. La bague est restée acrochée à la porte du camion de déménagement (edit: c’était un camion militaire pendant la Guerre d’Indochine) qui est parti à toutes blindes.
Bilan : doigt littéralement arraché.
Le mec s’est évanoui à cause de la douleur (tu m’étonnes 🙄).
Pour éviter que le doigt ne se « perde », on lui aurait glissé dans le ventre à l’aide d’une petite incision de fortune, le temps de soigner d’autres blessés plus graves.
Et puis… ils l’ont oublié 😱
Donc le mec a passé le reste de sa vie avec seulement 4 doigts à la main gauche, le cinquième se baladant entre son estomac et ses intestins 🤦🏻
Truth be told, je ne pensais pas que l’histoire était vraie jusqu’à ce que ma femme me dise que le mec adorait délirer et te faire sentir ce doigt sous sa peau du bide.
C’est le genre de détails qui font que ça ne peut être QUE vrai…
Ce qui est sûr, c’est que je suis pas prêt de l’oublier.
D’ailleurs, je ne fais plus aucun travail manuel sans enlever mon alliance.
L’histoire a eu plus de résonance que le post du toubib, et elle restera plus longtemps dans mon esprit. Parce qu’une histoire ne « parle » pas à la même zone de notre cerveau qu’un discours de mise en garde, fût-il prononcé par une personne faisant autorité en la matière (oui des fois je parle bien aussi).
Aujourd’hui je te propose un système pour raconter des histoires impactantes. C’est le système qu’utilisent tous les scénaristes pour faire les films et les séries cultes qu’on adore tous binge watcher (surtout à l’approche de Noël 🎄).
Ah, et au fait… parce que c’est Noël justement, il se peut qu’il y ait une petite surprise à la fin 😉
Ho Ho Ho Merry Christmas
🥂
Impact
Pourquoi les histoires nous impactent plus que les discours scientifiques ou théoriques ?
Ce n’est pas simplement parce qu’elles véhiculent des émotions.
C’est surtout parce que, quand on a appris à parler, on s’est nourris des histoires que nos parents nous racontaient / lisaient.
La zone de formation du langage est toute proche de la zone de la mémoire dans le cerveau et quand tu racontes une histoire à quelqu’un, t’as 10 fois plus de chances qu’il s’en souvienne que si tu lui délivrais le même message sans l’anecdote.
Mais c’est pas tout. J’ai découvert que les scénaristes d’Hollywood (et d’ailleurs) utilisaient tous la même technique pour que leurs histoires soient inoubliables.
Et c’est cette technique que je te propose de mettre en place, quel que soit le support sur lequel tu t’apprêtes à raconter ton histoire (à l’oral, sur les réseaux sociaux, sur ta page de vente, etc.).
Let’s go 👇
Mise en place
Etape 1 : Commence par la fin
Prends une feuille de papier. Pose-toi la question : comment l’histoire doit-elle se terminer ?
Tu veux que l’auditoire soit joyeux ? triste ? intrigué ?
La fin doit-elle être légère et apaisée ou au contraire sombre et inquiétante ?
Etape 2 : Ensuite rédige le début
Le début doit être un miroir déformé de la fin. Si la fin est joyeuse, le début doit être triste. Si la fin est légère, le début doit être lourd.
De cette manière, tu vas emporter l’auditoire avec toi dès les premières secondes et jusqu’à la fin de ton histoire.
Il y aura une continuité, ce qu’on appelle un « arc narratif ».
Etape 3 : Enfin tu rédiges le « milieu »
C’est la partie que tu aurais racontée de toutes façons. Mais au moins, maintenant, elle est bien entourée 😁
Appropriation
Rien de bien méchant. Soit tu fais ça pour le boulot et je te conseille de travailler dans cet ordre jusqu’à ce que ton histoire soit prête à être racontée.
Soit tu le fais pour impressionner ta belle-mère au dîner de Noël et alors là prends juste quelques secondes pour te figurer la fin avant de commencer ton histoire et adapte le début en « miroir déformé » de la fin que tu imagines.
Tu me diras ce que ça a donné 😉
Chose promise chose due…
Il y a certainement parmi vous des abonnés qui ne savent pas que j’ai raconté une histoire, mon histoire, il y a tout juste un an, à l’occasion du grand raout annuel du CJD (environ 700 personnes sur place et encore quelques centaines en ligne qui suivent le live).
Ça a été un des moments les plus forts de ma vie. Et j’y repense encore, tous les jours.
Mais il y a plus.
J’étais invité il y a deux semaines à une soirée CJD et j’ai rencontré des gens qui n’y étaient pas, mais qui en avaient entendu parler. Et quand je leur ai dit comment je m’appelais, ils m’ont dit « ah mais c’est toiiiiiii ».
Preuve que, lorsque l’histoire est bien racontée, elle peut même dépasser son auteur/narrateur ! Comme tu t’en doutes, j’avais écrit mon texte en commençant par la fin 😉
Allez, pour le cas où tu ne l’aurais pas vu, ou si tu as envie de le revoir, je te remets ce moment de dingue ici 👇 (si t’as rien qui s’affiche tu peux aussi cliquer sur ce lien)
On résume
Pour que ton histoire devienne inoubliable :
- Commence par te figurer la fin
- Ensuite rédige le début, en miroir déformé
- Enfin le milieu, comme un pont entre les deux
Comme d’habitude, si tu veux en parler, tu peux m’écrire à michael@lexd.eu
Je lis tous les emails et serai heureux d’en discuter avec toi à l’occasion !
Note juste que je prends deux semaines de vacances pour les fêtes de fin d’année.
On se retrouve très vite pour un nouveau Tipstem.
D’ici là, passes de belles fêtes avec les tiens 🥰
Cheers 🙌
Mika
PS. Tu connais des gens que Tipstem pourrait intéresser ?
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Après.. tu peux aussi leur envoyer le lien cet article directement 😉
Merci infiniment pour ton attention 🙏
J’espère en être digne ❤️