Hello !
J’espère que tu vas bien depuis la dernière fois.
De mon côté, je t’avoue que je ne m’attendais pas à l’avalanche de petits mots réconfortants que j’ai reçus depuis mon mea culpa.
Vous avez été plusieurs centaines à m’écrire, et je suis encore un peu à la traîne pour répondre à tout le monde personnellement… Alors si je ne t’ai pas (encore) répondu, sache que je vais le faire, je t’en fais la promesse ✋
Justement.
Aujourd’hui c’est un peu un TIPSTEM de transition.
Pas de vidéo, ni de podcast. Juste ce texte que je voudrais partager avec toi.
Ce qui se passe dans ma boîte mail depuis deux semaines m’y a fait penser.
C’est un texte d’une femme qui s’appelle Pam Kearney, que j’avais découvert dans la newsletter de Sahil Bloom dont je t’ai déjà parlé. Le texte original est en anglais, mais je te l’ai traduit pour le cas où tu ne maîtriserais pas la langue de Shakespeare.
« Je suis allée voir Matthew, le propriétaire de la boulangerie Lucy’s Flour Shop il y a quelque temps.
Alors que je grignotais un énorme cookie aux pépites de chocolat, j’ai commencé à lui raconter une histoire.
Il y a quelques années, par une soirée glaciale de décembre, il y avait une veillée funèbre dans le salon funéraire en face de sa boulangerie.
Les gens, emmitouflés dans des manteaux, des écharpes et des couvertures, faisaient la queue autour du bâtiment pour embrasser la famille du défunt.
Sorti de nulle part, un homme est arrivé et a commencé à distribuer du café chaud aux personnes à l’extérieur. Les gens qui entraient dans le salon funéraire avec un café à la main se passaient le mot à propos de cet homme mystérieux qui offrait du café gratuitement.
J’ai regardé Matthew et lui ai dit : « J’ai l’impression que c’était vous cet homme. N’est-ce pas ? »
Matthew a répondu très humblement : « Oui, j’avais tellement de peine pour eux et je voulais faire quelque chose, mais tout ce que je pouvais faire, c’était préparer du café, alors j’ai fait du café. »
J’ai répondu qu’il avait touché tant de personnes cette nuit-là en les aidant à se réchauffer et en montrant qu’il y a du bien dans le monde. Il a ajouté une note positive à une situation dévastatrice.
J’ai fait une pause, puis ajouté : « Cette veillée était pour mon fils de seize ans. Merci d’avoir été si gentil. »
Cette conversation est restée gravée dans ma mémoire depuis lors :
« Tout ce que je pouvais faire, c’était faire du café, alors j’ai fait du café. »
Alors bien sûr, de mon côté, les choses n’étaient pas aussi graves.
Mais quand même. Dans le labyrinthe physique et organisationnel dans lequel je me trouvais il y a deux semaine, chacun de vos messages était comme une tasse de café chaud, qui m’a permis de continuer à croire que je ne faisais pas tout ça pour rien.
Et donc, le Tips du jour, c’est juste ça : continue de « faire le café », quelle que soit la signification que tu donnes à cette injonction. Fais ce que tu peux, même un geste infime, pour faire du bien autour de toi.
Ça fait sûrement un peu mielleux de dire ça, mais je t’assure, de simple mots, bien choisis, peuvent transformer la couleur d’une journée ❤️
On se retrouve très vite pour un nouveau Tipstem.
D’ici là, prends soin de toi et des tiens.
Cheers 🙌
Mika