Le challenge 5 / 21

Le challenge 5 / 21

Y’a un caillou dans ta chaussure et t’arrives pas à t’en débarrasser ?

Bienvenue au club.

On aimerait tous que l’herbe soit plus verte ici plutôt qu’ailleurs.

On trimballe tous notre lot de soucis plus ou moins graves : un boss tyrannique, un client qui prend bien son temps pour te payer, un job qui n’a plus de sens.

Le truc, c’est qu’on n’arrivera jamais à faire partir ces soucis si on continue de faire tous les jours la même chose.

La folie c’est de croire qu’en continuant à faire la même chose on aura un jour un résultat différent

Albert Einstein

Prends-le simplement : quelle note tu aimerais avoir en épanouissement professionnel ?

La bonne réponse est 10/10.

Ok. Maintenant quelle note tu te mets au niveau personnel ?

BOUM.

2 options :

– tu te mets 10/10 et ça veut juste dire que t’es en train de te la péter (et vraisemblablement tu es dans le déni aussi)

– tu te mets moins et alors cette note que tu te mets conditionne la note que tu peux obtenir en réussite professionnelle

Autrement dit : tu ne peux pas réussir professionnellement au-delà de ton niveau de développement personnel (sauf si tu t’appelles Pete Doherty mais on va partir du principe que t’as pas envie de te lancer dans le rock trash et de bousiller ton corps pour rejoindre le club des 30).

Ton instrument de travail, c’est toi. Avec tes atouts, et aussi tes limites.

Plus tu seras épanoui(e), plus tu réussiras.

Voilà pourquoi 👇

La quête du bonheur est une équation scientifique

La question de la poursuite du bonheur agite tout le monde depuis des décennies (des millénaires !), et on pourrait remplir des bibliothèques entières de tous les bouquins qui sortent chaque année sur le sujet. Je vais pas m’amuser à trier le bon grain de l’ivraie, le temps d’une vie ne suffirait pas.

On va juste se pencher sur la littérature scientifique, et plus précisément sur un courant de psychologie sociale et comportementale né au milieu des années 2.000 et qui s’appelle « psychologie positive ».

Ceux qui se réclament de ce courant, au lieu d’étudier les différentes pathologies de la psyché humaine, ont choisi de se focaliser sur les gens qui vont bien, très bien, tellement bien qu’ils représentent presque des anomalies par rapport au commun des mortels.

Grâce à des centaines d’heures d’observation de ces sujets, ils ont fini par comprendre ce qui pouvait expliquer leur réussite fulgurante.

Déjà, ils ont compris que certains comportements, lorsqu’ils étaient répétés régulièrement, avaient la faculté de les rendre particulièrement heureux.

Ensuite, ils ont fait d’autres expériences pour observer l’effet qu’un état positif pouvait avoir sur tout un tas de choses (comparé à un état neutre ou négatif).

Tu trouveras ici un article complet de 2014 sur le sujet si ça t’intéresse (en anglais sorry)

Pour résumer : l’équation du bonheur n’est pas « réussir pour être heureux », mais c’est plutôt « être heureux pour réussir »

Celles et ceux qui sont dans un état positif réussissent mieux que TOUS leurs homologues qui sont dans un état neutre ou négatif.

Dans TOUS les domaines étudiés :

– les médecins sont plus précis sur leur diagnostic.

– les artistes sont plus créatifs

– on réfléchit plus vite, de manière plus pertinente

– on est davantage capable de prendre en compte les avis des autres pour résoudre des problèmes complexes.

Bref : si tu veux réussir, alors trouve un moyen d’être heureux(se) AUJOURD’HUI.

Et ça tombe bien, parce que je me suis inspiré de cet article pour te proposer un challenge qui devrait littéralement changer la couleur de ton quotidien.

Le Challenge

Comme on vient de le voir, certaines expériences ont montré quel(s) comportement(s) favorisaient le plus largement la production des fameuses hormones du bonheur (dopamine, endorphines, sérotonine, ocytocine pour n’en citer que les principales).

Alors voilà : je te propose de faire l’expérience, pendant 21 jours, de 5 de ces comportements.

Pourquoi 21 jours ? parce que c’est le minimum légal pour transformer un comportement en habitude.

Pourquoi 5 comportements ? parce que si je t’en donne qu’un ou deux, tu vas peut-être le faire au début, mais ce sera tellement facile que tu risques de lâcher l’affaires au bout de quelques jours.

Habitude 1 : commencer sa journée par un peu de sport

Ton réveil sonne. Tu fais quoi ?

7 personne sur 10 appuient sur « snooze ».

D’autres perdent leur temps à scroller sur les réseaux sociaux.

Le truc, c’est que la première tâche que tu accomplis en te levant est perçue par ton cerveau comme la plus importante et il va donc mobiliser des ressources pour que tu puisses la répéter au besoin tout au long de la journée.

L’habitude n°1 consiste donc à commencer ta journée par un minimum d’exercice physique, pour brancher ton métabolisme sur « on » et faire du bien à ton système nerveux.

Mon truc à moi c’est asana rebel pendant 15 à 30 minutes, mais si t’as pas envie de te mettre au yoga ou que tu veux que ça prenne moins de 3 minutes, t’as toujours la méthode 5-5-5-30 : 5 pompes, 5 lunges (fente avant) de chaque côté, 5 squats (tu te baisses à croupie et tu remontes) et 30 secondes de planche.

Habitude 2 : pratiquer la méditation

Tout de suite après le sport (notamment pour ancrer ce que tu viens de faire et en tirer tous les bénéfices) fais-toi une petite méditation de 10 à 15 minutes.

La méditation a des vertus que t’es à des kilomètres de soupçonner. Ça étire l’esprit, et ça t’aidera à rester focalisé(e) sur une seule chose à la fois.

Double effet kisscool : plus tu pratiques, plus c’est facile, et c’est efficace DÈS LA PREMIÈRE SÉANCE.

Mon truc à moi : Petit Bambou

Mais là encore, t’es pas obligé(e) d’investir. T’as des tas de méditations guidées gratos sur youtube.

Petit conseil : prépare ta méditation la veille au soir pour le lendemain, comme ça tu perds pas du temps à chercher ça le matin et tu peux enchaîner juste après le sport.

Habitude 3 : faire du bien aux autres, gratuitement

La semaine, tu peux faire ça au moment où tu te poses à ton bureau. Le premier truc que tu fais : envoyer un email à quelqu’un pour le remercier ou le féliciter de quelque chose. Ou pour lui dire que tu penses à lui/elle et qu’il/elle te manque. Ton objectif : faire en sorte que cette personne commence sa journée avec le smile.

Le week-end tu peux le faire en mode texto ou même en face à face si tu en as l’occasion. Mais il en faut au moins un tous les jours.

Ça a l’air de rien, mais c’est largement plus chaud que ce que tu imagines. Rares sont celles et ceux qui arrivent à tenir la distance.

Habitude 4 : noter tous les soirs tes 3 kifs de la journée

On est entourés de choses merveilleuses mais on ne les voit pas.

C’est comme si notre cerveau était uniquement branché sur le négatif.

En même temps, c’est un peu ce qui nous a permis de survivre aux temps préhistoriques. Les chasseurs cueilleurs que nous étions avaient le choix entre « rater le prochain arbre fruitier » ou « rater le prédateur qui rôde à quelques pas ». Bon bah on s’est vite dit que c’était pas si grave de rater le figuier tous comptes faits.

Si ça se trouve, y’en a qui se sont dit l’inverse. Pour le dire simplement, il est plus probable qu’on soit les descendants des premiers…

Donc on est « cablés » pour scruter le négatif.

Sauf que depuis environ 5.000 ans que l’homme vit en société, les prédateurs ça court plus les rues.

Et pourtant on continue de flipper pour un rien.

Noter chaque jour les 3 kifs de notre journée oblige notre cerveau à scanner son environnement en quête de positif. Ce faisant, on le reprogramme, petit à petit. Et au bout de pas longtemps, on se demande comment on faisait avant pour passer à côté de toutes ces merveilles sans les regarder.

Mon truc à moi : j’ai longtemps choisi la version papier (moleskine + un stylo à côté du lit). Récemment, j’me suis mis à utiliser l’application Day One (gratuite et assez bluffante).

Habitude 5 : raconter dans le détail une expérience positive

Là c’est plutôt simple : tu prends un de tes 3 kifs, et tu le décris comme si t’étais un écrivain.

Le fait de faire ça augmente la portée de l’habitude 4 (ton cerveau sera beaucoup plus vite focalisé sur le positif).

Mais c’est aussi un très bon moyen pour « revivre » l’événement en question : ton cerveau ne fait pas la différence entre une image ou la réalité. D’un point de vue physiologique, il se passe la même chose, que tu sois en train de vivre quelque chose, ou simplement en train de l’imaginer.

Mon truc : pareil que pour l’habitude 4 😉

On résume

  • Au réveil : tu fais un peu de sport
  • Tu enchaînes sur une petite méditation
  • Tu envoies un email / texto / pigeon voyageur chaque matin à quelqu’un pour le faire sourire
  • Le soir : tu notes tes 3 kifs du jour
  • Puis tu en choisis un et tu le racontes dans ton journal

Pendant 21 jours.

C’est tout.

Et c’est déjà énorme.

Souviens-toi : il n’y a rien de magique là dedans. C’est scientifique.

Quand tu l’auras fait, ou à n’importe quel moment pendant le challenge, n’hésite pas à me dire ce que tu en penses en venant commenter ce post où je parle pour la première fois de ce challenge.

Une dernière chose.

Personne d’autre que toi ne peut le faire pour toi. C’est TA vie. À toi de décider ce que tu veux en faire.

Tu peux décider de te trouver des excuses.

Ou tu peux commencer ce challenge.

Dès demain.

🙌

Les 5 pièges qui nous emprisonnent

Les 5 pièges qui nous emprisonnent

Pourquoi on a tant de mal à mettre en place des systèmes ?

Je te dessine le tableau : on est dimanche, tu viens de recevoir TIPSTEM, et tu te dis que ce serait vraiment pas mal d’essayer de mettre en place le système que je te propose.

Génial.

Sauf que sur la durée, ça ne tient pas. Parfois, t’arriveras même pas à faire la première étape.

Le problème ne vient pas forcément de toi.

Enfin…

Ce n’est pas juste une question de volonté.

C’est parfois ton cerveau qui te joue des tours.

Ces tours, la littérature scientifique les appelle « biais cognitifs ».

Ce sont comme des illusions d’optique qui nous empêchent de raisonner clairement et vont influencer la manière dont on prend nos décisions.

On va se focaliser sur 5 d’entre-eux :

  • l’erreur fondamentale d’attribution
  • le biais de confirmation
  • le biais de généralisation
  • le biais de focalisation
  • le biais de la tâche aveugle

1. L’erreur fondamentale d’attribution

Ce biais cognitif est celui qui nous pousse à attribuer tout comportement, toute action ou prise de position une explication liée d’abord à la personnalité, en ignorant le contexte.

Quelqu’un te dépasse à 200 à l’heure sur l’autoroute ? C’est un malade (pour rester poli)

On ignore le contexte parce qu’on préfère sauter aux conclusions pour agir vite et ne pas s’encombrer d’analyses laborieuses et inutiles.

Sauf que…

Peut-être que la personne derrière le volant est en fait un flic en civil qui poursuit un suspect, ou une femme enceinte qui vient de perdre les eaux et qui se dépêche de rejoindre la sortie la plus proche…

Il t’est certainement arrivé de te dire, à propos d’un associé, d’un client ou même d’un ami :

Il est vraiment trop nul / débile / arrogant / lourd (j’te laisse rayer la mention inutile – liste non exhaustive…)

En faisant ça tu choisis d’ignorer le contexte qui a conduit à ce comportement ou cette prise de position (personne ne naît nul, débile, arrogant, etc.)

De la même manière, tu peux avoir retourné contre toi ce biais cognitif en prenant personnellement les remarques, les critiques et les échecs sur lesquels tu buttes de temps en temps.

Il se peut même que tu te dises que ça a toujours été comme ça…

2. Le biais de confirmation

Quand tu regardes dans le passé, il est probable que tu aies gardé en mémoire toutes ces fois où tu as essayé mais où ça n’a pas marché.

Sauf que notre mémoire est sélective. On ne garde que ce qu’on considère être le strict nécessaire.

C’est là qu’entre en scène le biais de confirmation : on ne va percevoir de notre réalité que ce qui vient confirmer une croyance qui est déjà ancrée dans notre mémoire.

T’as le sentiment d’avoir toujours été nul(le) pour tenir tes résolutions ?

Tu ne te souviens probablement que des fois où tu as laissé tomber.

Autrement dit : toutes les autres fois, celles où ça a tenu, celles où t’es allé(e) au bout de l’effort, t’auras tendance à les passer sous silence (mentalement).

C’est un peu comme dans la file d’attente.

Il t’est déjà arrivé d’être dans la file la plus longue ?

Tout le temps ?

Hum…

C’est peut-être qu’à chaque fois (et il y en a eu) que tu as été dans une file “normale” tu t’es pas arrêté(e) pour dire “waaahouu, t’as vu comme elle avance normalement cette file !!?

3. Le biais de généralisation

Si le biais de confirmation nous renvoie dans le passé, le biais de généralisation a un impact sur la manière dont on perçoit le présent et dont on imagine l’avenir.

Comme chaque être humain sur cette planète, il suffit qu’il te soit arrivé quelque chose de désagréable deux ou trois fois de suite pour que tu te dises que ce sera toujours comme ça à l’avenir.

Tes deux dernières missions étaient particulièrement stressantes ? Toutes les missions que tu signeras à l’avenir le seront.

Alors bon, d’accord, il se peut qu’il y ait un certain nombre de missions pourries. Mais de là à dire qu’elles le seraient toutes

Tu l’auras compris, le biais de généralisation t’empêche d’imaginer l’avenir autrement qu’avec les données du présent. Or, comme à l’instant présent t’es déjà sous l’influence des autres biais (et notamment l’erreur fondamentale d’attribution et le biais de confirmation) alors il se peut que tu ne soies pas capable d’envisager un avenir plus doux, plus léger, plus serein.

Si c’est le cas, alors rassurez-vous : c’est NOR-MAL. C’est ce qui fait de toi un être humain. C’est ce qui a amené Daniel Kahneman à théoriser les biais cognitifs : on ne peut pas tout percevoir et tout analyser. Loin de là.

Il semblerait même que, sous l’influence de ces 3 biais et de plus de 175 autres, on ne puisse percevoir vraiment que 1% de notre environnement.

4. Le biais de focalisation

Sur une vision à 360°, 1% représente 3,6°.

C’est à peine plus que la moitié de l’angle d’une minute sur une montre ou une horloge.

Autant dire : pas énorme.

Pour l’illustrer tu connais peut-être de l’histoire de Joshua Bell, ce violoniste virtuose qui a participé à une expérience du Washington Post et qui a joué une heure dans le métro déguisé en « hobo » de 8h à 9h du matin.

Pour rappel : 1000 personnes sont passées devant lui. Seule une s’est arrêtée, parce qu’elle l’avait reconnu.

Les seules autres qui voulaient s’arrêter étaient les enfants, qui étaient tirés par la manche par les adultes avec qui ils étaient, et qui semblaient tous pressés d’arriver sur le quai pour prendre leur métro.

Les chercheurs se demandaient si on était capable de reconnaître ce qui est beau si ce n’est pas placé dans le bon contexte. Mais l’exemple des enfants nous a fait nous poser la question autrement :

Si parce qu’il est 8h du matin vous êtes capable de passer à côté de l’un des meilleurs musiciens au monde en train de jouer les plus beaux airs jamais composés dans l’histoire de l’humanité sans même le remarquer, à côté de combien d’autres merveilles vous passez tous les jours ?

On ne peut pas tout voir.

Ce sur quoi tu choisis de poser ton regard va façonner ta réalité.

Et c’est bien ce qui fait de toi ton pire ennemi…

5. Le biais de la tâche aveugle

Un p’tit dernier pour la route : le biais de la tâche aveugle.

Cette illusion assez ironique fait qu’on est très doués pour repérer les biais chez les autres, mais qu’on n’arrive absolument pas à les voir chez soi.

Si ça se trouve, depuis tout à l’heure, tu te dis que non, toi, ça ne t’arrive jamais d’être influencé(e) par le biais de confirmation ou le biais de généralisation…

Alors laisse-moi juste te dire un truc : des centaines d’études universitaires et scientifiques sont réalisées chaque années sur le thème “qu’est-ce qui nous rend vraiment heureux”.

Toutes ces études varient selon leur durée, le type de personnes observées, les méthodes d’analyse, etc.

Mais il y a une donnée qui ne change jamais : notre bonheur à long terme ne dépend des circonstances extérieures qu’à hauteur de 10%…

Ce qui veut dire que 90% de ce qui nous rend heureux ne vient pas de “ce qui nous arrive”, mais de la façon dont nous le percevons.

Ça vient de la petite voix qui nous dit “tiens tu devrais regarder / écouter ce musicien”.

Cette petite voix, on peut la contrôler. On peut lui faire dire ce qu’on veut.

Alors bien sûr, si on ne croit pas une seconde à ce qu’on lui fait dire, ça ne risque pas de porter ses fruits (on peut mentir 1000 fois à 1 personne… mais on ne peut pas se mentir à soi-même… enfin pas mille fois).

En revanche, si on arrive à y croire, elle (cette petite voix) peut avoir un pouvoir quasi prophétique.

Tout dépend donc du récit que tu vas choisir de te faire à toi-même.

Epictète disait :

Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les événements, mais les jugements qu’ils portent sur les événements.

Alors choisis de porter un nouveau regard sur toi, ta volonté, les fondations de ton quotidien… et rejoins-nous pour changer tout ça, un système à la fois 😉

Pourquoi penser « systèmes » ?

Pourquoi penser « systèmes » ?

 

Imagine que tu joues à pile ou face

 

Si ça tombe sur pile, tu gagnes 6.000 euros.

Sinon, tu perds 3.000 euros.

 

Tu joues ?

 

Probablement pas. Et c’est normal. On a tous plus peur de perdre 3.000 qu’envie de gagner 6.000 (à cause d’un biais cognitif qui s’appelle « l’aversion à la perte » et qui nous pousse à prendre tout un tas de mauvaises décisions, on en reparlera).

 

Maintenant, si je change le deal de départ en te proposant de lancer la pièce non pas une fois, mais cent fois. Tu joues ?

 

Toujours pas ? Tu te dis peut-être que je me suis contenté de multiplier le risque par 100.

Donc tu as 100 fois plus peur de perdre 3.000 euros.

 

Fair enough.

Pourtant…

D’un point de vue mathématique, tu gagnerais en moyenne 450 000 euros.

Je ne vais pas te faire une démonstration complète, mais on peut regarder ce qui se passe au bout de deux lancés. La première fois, tes chances de perdre de l’argent sont de 1 sur 2. Au deuxième lancé, il y a quatre hypothèses :

     

      1. Tu gagnes les deux : +12 000 euros.

      1. Tu gagnes uniquement le premier : +3 000 euros.

      1. Tu gagnes uniquement le second : +3 000 euros.

      1. Tu perds les deux : -6 000 euros.

    Au bout de deux lancés, il n’y a plus qu’une chance sur 4 de perdre de l’argent.

    Au troisième lancé, il y a une chance sur 8.

    Au bout de 100 lancés, ta chance de perdre de l’argent est de 1 sur 1,267 x 10^30. Au cas où t’aurais pas fait un bac S, ça fait une chance sur 1.267.650.600.228.229.401.496.703.205.376

    Je sais, c’est dur à lire. Dis-toi simplement que ça fait vraiment pas beaucoup…

    Quelle leçon en tirer ?

    Comme l’explique Darren Hardy dans son livre L’Effet Cumulé, les petites actions répétées jour après jour peuvent mener à des résultats incroyables.

    Sauf que, on a tous vu s’effondrer lamentablement la plupart de nos résolutions du nouvel an.

    Pourquoi ?

    Parce que l’être humain n’est pas fait pour tenir la distance.

    Enfin…

    Tant qu’il ne pense pas en systèmes.

    Dans The Systems Mindset, Sam Carpenter nous montre que mettre en place des systèmes n’est pas aussi simple que de mettre en place de nouvelles to-do listes. Les systèmes fonctionnent en arrière-plan pour soutenir tes efforts. Ils doivent être bien conçus, automatisés et personnalisés pour toi.

    Autrement dit : si tu peux créer des systèmes solides, tu pourras travailler sur des améliorations de manière constante et efficace.

     

    Pourquoi TIPSTEM ?

    J’ai commencé à coacher en 2009.

    Il m’a fallu 12 ans pour comprendre ce qui marche et ce qui ne marche pas avec mes clients.

    Et je pense je sais que j’ai encore BEAUCOUP de choses à apprendre.

     

    Mais ces derniers mois, j’avais commencé à envoyer une newsletter toutes les semaines dans laquelle je partageais mes astuces de coach business.

    Les échanges que j’ai pu avoir avec mes lecteurs m’ont montré à quel point il était important d’aller au cœur des systèmes, plutôt que de rester à la surface des choses.

     

    Travailler sur les systèmes sous-jacents dans tous les pans de notre vie peut sembler fastidieux, ingrat à court terme, et parfois même superflu.

    Mais c’est la seule manière que je connaisse pour obtenir des résultats significatifs et durables.

    Alors accroche ta ceinture et relève toi les manches.

    Parce que chaque dimanche je vais te proposer de bosser sur un nouveau système qui, si tu l’adoptes, peut littéralement transformer ton quotidien.

    Cap ou pas cap ?