Y’a un caillou dans ta chaussure et t’arrives pas à t’en débarrasser ?

Bienvenue au club.

On aimerait tous que l’herbe soit plus verte ici plutôt qu’ailleurs.

On trimballe tous notre lot de soucis plus ou moins graves : un boss tyrannique, un client qui prend bien son temps pour te payer, un job qui n’a plus de sens.

Le truc, c’est qu’on n’arrivera jamais à faire partir ces soucis si on continue de faire tous les jours la même chose.

La folie c’est de croire qu’en continuant à faire la même chose on aura un jour un résultat différent

Albert Einstein

Prends-le simplement : quelle note tu aimerais avoir en épanouissement professionnel ?

La bonne réponse est 10/10.

Ok. Maintenant quelle note tu te mets au niveau personnel ?

BOUM.

2 options :

– tu te mets 10/10 et ça veut juste dire que t’es en train de te la péter (et vraisemblablement tu es dans le déni aussi)

– tu te mets moins et alors cette note que tu te mets conditionne la note que tu peux obtenir en réussite professionnelle

Autrement dit : tu ne peux pas réussir professionnellement au-delà de ton niveau de développement personnel (sauf si tu t’appelles Pete Doherty mais on va partir du principe que t’as pas envie de te lancer dans le rock trash et de bousiller ton corps pour rejoindre le club des 30).

Ton instrument de travail, c’est toi. Avec tes atouts, et aussi tes limites.

Plus tu seras épanoui(e), plus tu réussiras.

Voilà pourquoi 👇

La quête du bonheur est une équation scientifique

La question de la poursuite du bonheur agite tout le monde depuis des décennies (des millénaires !), et on pourrait remplir des bibliothèques entières de tous les bouquins qui sortent chaque année sur le sujet. Je vais pas m’amuser à trier le bon grain de l’ivraie, le temps d’une vie ne suffirait pas.

On va juste se pencher sur la littérature scientifique, et plus précisément sur un courant de psychologie sociale et comportementale né au milieu des années 2.000 et qui s’appelle « psychologie positive ».

Ceux qui se réclament de ce courant, au lieu d’étudier les différentes pathologies de la psyché humaine, ont choisi de se focaliser sur les gens qui vont bien, très bien, tellement bien qu’ils représentent presque des anomalies par rapport au commun des mortels.

Grâce à des centaines d’heures d’observation de ces sujets, ils ont fini par comprendre ce qui pouvait expliquer leur réussite fulgurante.

Déjà, ils ont compris que certains comportements, lorsqu’ils étaient répétés régulièrement, avaient la faculté de les rendre particulièrement heureux.

Ensuite, ils ont fait d’autres expériences pour observer l’effet qu’un état positif pouvait avoir sur tout un tas de choses (comparé à un état neutre ou négatif).

Tu trouveras ici un article complet de 2014 sur le sujet si ça t’intéresse (en anglais sorry)

Pour résumer : l’équation du bonheur n’est pas « réussir pour être heureux », mais c’est plutôt « être heureux pour réussir »

Celles et ceux qui sont dans un état positif réussissent mieux que TOUS leurs homologues qui sont dans un état neutre ou négatif.

Dans TOUS les domaines étudiés :

– les médecins sont plus précis sur leur diagnostic.

– les artistes sont plus créatifs

– on réfléchit plus vite, de manière plus pertinente

– on est davantage capable de prendre en compte les avis des autres pour résoudre des problèmes complexes.

Bref : si tu veux réussir, alors trouve un moyen d’être heureux(se) AUJOURD’HUI.

Et ça tombe bien, parce que je me suis inspiré de cet article pour te proposer un challenge qui devrait littéralement changer la couleur de ton quotidien.

Le Challenge

Comme on vient de le voir, certaines expériences ont montré quel(s) comportement(s) favorisaient le plus largement la production des fameuses hormones du bonheur (dopamine, endorphines, sérotonine, ocytocine pour n’en citer que les principales).

Alors voilà : je te propose de faire l’expérience, pendant 21 jours, de 5 de ces comportements.

Pourquoi 21 jours ? parce que c’est le minimum légal pour transformer un comportement en habitude.

Pourquoi 5 comportements ? parce que si je t’en donne qu’un ou deux, tu vas peut-être le faire au début, mais ce sera tellement facile que tu risques de lâcher l’affaires au bout de quelques jours.

Habitude 1 : commencer sa journée par un peu de sport

Ton réveil sonne. Tu fais quoi ?

7 personne sur 10 appuient sur « snooze ».

D’autres perdent leur temps à scroller sur les réseaux sociaux.

Le truc, c’est que la première tâche que tu accomplis en te levant est perçue par ton cerveau comme la plus importante et il va donc mobiliser des ressources pour que tu puisses la répéter au besoin tout au long de la journée.

L’habitude n°1 consiste donc à commencer ta journée par un minimum d’exercice physique, pour brancher ton métabolisme sur « on » et faire du bien à ton système nerveux.

Mon truc à moi c’est asana rebel pendant 15 à 30 minutes, mais si t’as pas envie de te mettre au yoga ou que tu veux que ça prenne moins de 3 minutes, t’as toujours la méthode 5-5-5-30 : 5 pompes, 5 lunges (fente avant) de chaque côté, 5 squats (tu te baisses à croupie et tu remontes) et 30 secondes de planche.

Habitude 2 : pratiquer la méditation

Tout de suite après le sport (notamment pour ancrer ce que tu viens de faire et en tirer tous les bénéfices) fais-toi une petite méditation de 10 à 15 minutes.

La méditation a des vertus que t’es à des kilomètres de soupçonner. Ça étire l’esprit, et ça t’aidera à rester focalisé(e) sur une seule chose à la fois.

Double effet kisscool : plus tu pratiques, plus c’est facile, et c’est efficace DÈS LA PREMIÈRE SÉANCE.

Mon truc à moi : Petit Bambou

Mais là encore, t’es pas obligé(e) d’investir. T’as des tas de méditations guidées gratos sur youtube.

Petit conseil : prépare ta méditation la veille au soir pour le lendemain, comme ça tu perds pas du temps à chercher ça le matin et tu peux enchaîner juste après le sport.

Habitude 3 : faire du bien aux autres, gratuitement

La semaine, tu peux faire ça au moment où tu te poses à ton bureau. Le premier truc que tu fais : envoyer un email à quelqu’un pour le remercier ou le féliciter de quelque chose. Ou pour lui dire que tu penses à lui/elle et qu’il/elle te manque. Ton objectif : faire en sorte que cette personne commence sa journée avec le smile.

Le week-end tu peux le faire en mode texto ou même en face à face si tu en as l’occasion. Mais il en faut au moins un tous les jours.

Ça a l’air de rien, mais c’est largement plus chaud que ce que tu imagines. Rares sont celles et ceux qui arrivent à tenir la distance.

Habitude 4 : noter tous les soirs tes 3 kifs de la journée

On est entourés de choses merveilleuses mais on ne les voit pas.

C’est comme si notre cerveau était uniquement branché sur le négatif.

En même temps, c’est un peu ce qui nous a permis de survivre aux temps préhistoriques. Les chasseurs cueilleurs que nous étions avaient le choix entre « rater le prochain arbre fruitier » ou « rater le prédateur qui rôde à quelques pas ». Bon bah on s’est vite dit que c’était pas si grave de rater le figuier tous comptes faits.

Si ça se trouve, y’en a qui se sont dit l’inverse. Pour le dire simplement, il est plus probable qu’on soit les descendants des premiers…

Donc on est « cablés » pour scruter le négatif.

Sauf que depuis environ 5.000 ans que l’homme vit en société, les prédateurs ça court plus les rues.

Et pourtant on continue de flipper pour un rien.

Noter chaque jour les 3 kifs de notre journée oblige notre cerveau à scanner son environnement en quête de positif. Ce faisant, on le reprogramme, petit à petit. Et au bout de pas longtemps, on se demande comment on faisait avant pour passer à côté de toutes ces merveilles sans les regarder.

Mon truc à moi : j’ai longtemps choisi la version papier (moleskine + un stylo à côté du lit). Récemment, j’me suis mis à utiliser l’application Day One (gratuite et assez bluffante).

Habitude 5 : raconter dans le détail une expérience positive

Là c’est plutôt simple : tu prends un de tes 3 kifs, et tu le décris comme si t’étais un écrivain.

Le fait de faire ça augmente la portée de l’habitude 4 (ton cerveau sera beaucoup plus vite focalisé sur le positif).

Mais c’est aussi un très bon moyen pour « revivre » l’événement en question : ton cerveau ne fait pas la différence entre une image ou la réalité. D’un point de vue physiologique, il se passe la même chose, que tu sois en train de vivre quelque chose, ou simplement en train de l’imaginer.

Mon truc : pareil que pour l’habitude 4 😉

On résume

  • Au réveil : tu fais un peu de sport
  • Tu enchaînes sur une petite méditation
  • Tu envoies un email / texto / pigeon voyageur chaque matin à quelqu’un pour le faire sourire
  • Le soir : tu notes tes 3 kifs du jour
  • Puis tu en choisis un et tu le racontes dans ton journal

Pendant 21 jours.

C’est tout.

Et c’est déjà énorme.

Souviens-toi : il n’y a rien de magique là dedans. C’est scientifique.

Quand tu l’auras fait, ou à n’importe quel moment pendant le challenge, n’hésite pas à me dire ce que tu en penses en venant commenter ce post où je parle pour la première fois de ce challenge.

Une dernière chose.

Personne d’autre que toi ne peut le faire pour toi. C’est TA vie. À toi de décider ce que tu veux en faire.

Tu peux décider de te trouver des excuses.

Ou tu peux commencer ce challenge.

Dès demain.

🙌