Hello !

Imagine : t’es au supermarché.

Tu fais tes courses de la semaine.

Ça te prend une heure. Tu fais la queue à la caisse. Tu paies. Tu charges les courses sur ton vélo (si t’es écolo) ou dans le coffre de ta voiture (tu seras écolo ce soir en pi**ant sous la douche).

Et une fois que t’es enfin arrivé(e) chez toi, BIM. 

Tu te rends compte que t’as oublié LE truc qu’il fallait surtout pas que t’oublies.

Si ça t’es déjà arrivé, bienvenu au club.

Notre cerveau nous joue parfois des tours. 

Alors, j’vais pas revenir sur le côté « acte manqué / insconscient » de l’oubli. Si le sujet t’intéresse, je t’encourage vivement à lire « Psychopathologie de la vie quotidienne » de Freud (un de mes préférés).

Non, aujourd’hui, on va aborder la chose sous l’angle de la psychologie comportementale.

Comme je me le répète souvent « quand on n’a pas de tête, vaut mieux avoir des jambes » (surtout si t’es en vélo).

Bonne nouvelle : à partir de maintenant, tu n’auras plus ce problème. Parce que je vais te filer un truc infaillible pour ne plus jamais rien oublier d’important.

Tes jambes vont être contentes.

Let’s go 🙌

Impact

Que tu sois étudiant, professionnel, avocat, entrepreneur, à la retraite, en formation, en année de césure, à la recherche d’un emploi, en vacances ou tout simplement « en vie », tu as besoin de ta mémoire.

Ce que je vais t’apprendre aujourd’hui est tiré d’études très poussées sur notre cerveau et sa manière de fonctionner.

On va se baser sur 2 idées principales :

1. La mémoire est un muscle. Plus tu l’entraînes, plus elle se renforce.
2. Elle se nourrit de notre capacité à imaginer et à associer ce qu’on imagine à ce qu’on connaît déjà

Donc plus tu seras fort(e) pour imaginer des trucs chelous, et plus tu le feras souvent, plus ta mémoire sera puissante.

Voici donc mon système pour mettre en application ces 2 idées.

Mise en place

Etape 1. Compte jusqu’à dix. À chaque nombre, choisis un mot qui rime.

Par exemple : 

1 – Chien

2 – Yeux

3 – Roi

4 – Plâtre

etc. jusqu’à 10.

Etape 2. Fais la liste des informations que tu veux retenir. Par exemple, s’il s’agit d’une liste de courses et que tu dois surtout pas oublier d’acheter :

• des piles
• du lait en poudre pour le petit
• ces p*ain d’ampoules que tu oublies à chaque fois
• ah et reprends aussi des capotes, y’en a plus

Etape 3. Associe chaque item de ta liste avec le mot rime que tu as choisi lors de la première étape. Fais-toi une image marrante et farfelue à chaque fois. Plus c’est gros, mieux ça marchera.

Dans notre exemple :

1 – Imagine un chien à qui on essaie de fourrer des piles dans le c**

2 – Imagine des larmes de lait en poudre qui coulent des yeux de ton gamin

3 – Imagine le trône d’un roi avec des ampoules qui sont pas toutes allumées

4 – Imagine que ton compagnon (ou toi-même) a un plâtre… là, et qu’il faut mettre une capote dessus pour le protéger.

Bon, je sais, j’ai une imagination très fertile. Mon psy est au courant, rassure-toi.

Etape 4. Une fois que t’es au supermarché, t’as plus qu’à reprendre ta liste de mots rimes et les associations reviendront d’elles-mêmes 🤗

Appropriation

Ce système fonctionne très bien quand tu as des petites quantités d’informations à retenir.

Après, pour les éléments plus volumineux, il existe d’autres systèmes qui se basent sur le même principe. 

Par exemple, tu peux attribuer un son à chacun des chiffres (de 0 à 9) et, en faisant défiler les voyelles, trouver un mot d’une syllabe correspondant à chacun de ces son. 

Une fois que t’arrives à 10, tu peux chercher des mots en deux syllabes (puisqu’il y a deux chiffres, donc deux « sons », de 10 à 99). Donc là, t’as une grille de 99 mots que tu retrouves sans difficultés, à laquelle tu peux associer ce que tu dois retenir.

La magie du truc, c’est qu’une fois arrivé(e) à 100, t’as plus qu’à rajouter des lieux, ou des couleurs. Idem quand t’arrives à 1.000.

Ça a l’air compliqué, je sais, mais en fait c’est un truc de dingue une fois que tu l’as pris en main. Ton cerveau est capable de choses extraordinaires, dont tu es loin de te douter, crois-moi.

Si le sujet t’intéresse, je t’invite à lire les bouquin de Tony Buzan (il en a fait sa spécialité). Commence par « Booster sa mémoire« , et si ça te dit laisse-toi porter par ceux qu’il a écrit après 😉

On résume

1. Fais rimer un mot avec chaque nombre de 1 à 10.
2. Fais la liste de ce que tu veux retenir
3. Associe chaque item à son mot-rime correspondant
4. T’as plus qu’à faire défiler ta liste de mots-rimes pour retrouver ta liste d’éléments à retenir

J’ai hâte de savoir ce que ça aura donné pour toi 🙂 

Quoi qu’il en soit, écris-moi pour me dire si c’est un sujet qui te plait et si tu veux que j’approfondisse !

À très vite pour un nouveau Tipstem.

D’ici là, prends bien soin de toi et des tiens 🥰

Cheers 🙌

Mika

Hello !

L’autre jour, j’étais en train de donner le bain à mon fils de 13 mois 👶

D’un coup d’un seul, il m’a dit :

– Kapouééééé 💥

Alors, forcément, moi j’lui ai répondu :

– Bananaaaaa 🍌

Et on s’est marré comme ça pendant une heure (et on a transformé la salle de bain en piscine municipale 💦).

Et bah figure-toi que tout ça aurait pu ne jamais arriver.

D’ailleurs, je me suis fait cette réflexion : il y a quelques années, je n’aurais pas du tout pu profiter de cet instant comme ça avec lui.

Pourquoi ?

Tous simplement parce que j’aurai pensé au travail.

Parce qu’à l’époque, j’y pensais H24.

J’arrivais tout simplement pas à faire autrement.

Le système dont on va parler aujourd’hui a sauvé mes soirées.

Mais il a aussi sauvé ma famille. Parce que même si ma femme est génialement cool, elle aurait fini par me quitter si j’étais resté avec un p’tit vélo dans la tête en permanence (en tout cas c’est ce qu’elle a dit à notre psy 🤷🏻).

Bref.

On y va 🙌

Impact

Tu connais la roue du hamster ? Cette idée d’être toujours en train de courir après le temps, de ne jamais arriver à joindre les deux bouts ?

Bon, bah le p’tit vélo dans la tête, c’est son corollaire.

Alors on a déjà bossé la question de la gestion du temps ensemble, mais aujourd’hui je veux m’attaquer précisément à cette question du petit vélo.

Parce que ce p*`$# de petit vélo nous empêche tous les soirs d’être là, simplement là, pour ses proches, ou pour soi.

Une fois que tu auras mis en place ta routine du soir, tu vas te rendre compte de l’immensité des merveilles que tu peux vivre chaque soir en étant présent(e) et disponible pour ce qui se passe autour de toi.

Mise en place

Il faut que tu retiennes 5 verbes.

1. Déconnecter

Ritualise le moment où tu éteins ton ordi. Vérifie que t’as bien rayé toutes les tâches de ta to-do. Ferme tous tes onglets. Ferme tes emails. Et prononce à voix haute la phrase « extinction des feux » (ou n’importe quelle autre phrase qui signifie pour toi : ayé, apu).

2. Réfléchir

Prends un moment, 5 min max, pour réfléchir à la journée qui vient de s’écouler. De quoi es-tu le plus fier(ère) ? Qu’as-tu appris aujourd’hui ? Qu’as-tu aimé ? Garder un moment pour ressentir de la reconnaissance dans les bons jours t’aidera énormément quand tu devras affronter des jours plus gris.

3. Planifier

Identifie les tâches les plus importantes que tu devras accomplir le lendemain (les désormais fameuses MIT pour Most Important Tasks). Le fait d’anticiper ta journée du lendemain te fera gagner un temps précieux (les études disent que tu peux économiser jusqu’à 2h de temps dans ta journée). Aussi, ça te donnera un sentiment de contrôle sur ce que tu fais et sur ce que tu as encore à faire.

4. Respirer

Tout le monde n’est pas moine bouddhiste dans un ashram en Indes. En revanche, jusqu’à preuve du contraire, tout le monde respire. Tu ne sais peut-être pas « méditer » au sens yogi du terme, mais rien ne t’empêche de prendre trois grandes inspirations et de souffler l’air tout doucement, comme si tu voulais souffler sur une bougie sans l’éteindre. Juste fais-le comme disait Nike.

5. Lire

Avant de te coucher, essaie d’éviter les écran, dont la lumière envoie le mauvais signal à ton cerveau et empêche la sécrétion de mélatonine (l’hormone du sommeil). À la place, je te conseille de prendre l’habitude de lire un peu. Dix pages. Dix lignes. Ce que tu veux.

Appropriation

Les 4 premiers verbes tu peux le faire au moment où s’arrête ta journée de travail. Le 5e c’est plus pour la fin de ta journée « tout court ».

Mais je l’ai mis quand même, parce que je pense qu’à force de faire ça systématiquement, tu verras que ça s’intègrera à ta routine du soir, non pas en forme d’habitude, mais en forme de récompense.

Tu n’imagines pas comme je chéris le moment où, enfin, je peux me poser dans mon lit avec un bon bouquin (bon, le fait d’avoir deux gamins en bas-âges y est peut-être pour quelque chose).

La seule chose qui peut me faire dévier de ce dernier verbe, c’est une récompense encore meilleure (mais la décence m’interdit d’en parler ici sans prendre le risque de devoir retourner voir la psy 😇).

On résume

1. Déconnecte : tu éteins tout et tu dis « extinction des feux ! »
2. Réfléchis : qu’est-ce qui fait que cette journée valait la peine d’être vécue ?
3. Planifie : définis tes priorités du lendemain
4. Respire : 3 grandes inspirations suivie de 3 lentes expirations
5. Lis : prends l’habitude de lire au lieu de rester scotché(e) sur un écran

N’hésite pas à m’écrire si tu as envie de partager ta propre routine du soir, je serais curieux de savoir ce qu’il en est pour toi 🥰

À très vite pour un prochain Tipstem.

D’ici là, prends bien soin de toi et des tiens 🥰

Cheers 🙌

Mika

Hello !

Il y a quelques mois, j’avais rédigé un article à propos des 5 drivers, ces injonctions qui nous mettent sous stress (va voir par là si tu as besoin de le consulter).

Parmi les 5, il y avait “Fais plaisir”.

Quelqu’un qui est drivé par « Fais Plaisir » fera tout pour satisfaire les besoins des autres, même à son propre détriment.

Figure-toi que c’est pas mal le cas de mes clients (curieuse coïncidence ?). 

Et il m’arrive de passer des heures à chercher avec eux la meilleure manière de sortir de ce driver, sans devenir un(e) connard(sse) égocentrique.

Depuis environ un an, on teste un truc qui marche plutôt pas mal.

Alors j’en ai fait le Tipstem de cette semaine.

Si toi aussi t’as du mal à dire “non”, je t’invite à l’essayer cette semaine dans des situations peu impactantes (pour te faire la main).

Deal ?

(comme si t’allais dire non… 🤦🏻)

IMPACT

Le fait d’avoir du mal à dire non peut s’analyser à travers le prisme de la matrice d’Eisenhower sur la gestion du temps.

Au lieu de prioriser les tâche importantes et non urgentes (cadre 2), tu es constamment obligé(e) de gérer les urgences des autres (cadre 3).

Ce faisant, tu finis par t’oublier dans le processus, et tu culpabilises même d’imaginer prendre du temps pour toi.

Le Tipstem d’aujourd’hui va tuer dans l’œuf cette culpabilité morbide et te redonner le rôle de personnage principal de ta propre vie (parce que, pour le coup, t’es la meilleure personne pour jouer ce rôle).

MISE EN PLACE

La prochaine fois que quelqu’un te demandera quelque chose ou t’invitera à participer à un projet :

Etape 1 : Carrément ou Pas vraiment

Demande-toi si t’as naturellement envie de répondre “Carrément” parce que le truc te botte grave ou pas.

Si “pas”, ta réponse par défaut devrait être “non”.

Etape 2 : Faire passer la pilule

Le truc le plus simple pour faire passer la pilule :

1. Remercie pour l’invitation / la proposition
2. Reconnais que c’est une super opportunité.
3. Dis que tu y as réfléchi attentivement.
4. Explique que tu dois dire « non » parce que t’es déjà sur une dead line (en l’occurence : t’occuper des choses importantes pour toi).
5. Souhaite-lui bonne chance pour ce projet/l’événement qui, tu en es sûr(e), sera un grand succès

Bien sûr, pas obligé(e) d’être ultra-rigide dans le déroulé de ces 5 phases.

Un simple “j’aurais adoré mais là j’ai déjà une urgence qui m’oblige à dire non” peut suffire.

APPRORIATION

C’est pas facile. Je sais. 

Au début on a encore peur de dire non parce qu’on croit qu’en disant non les autres vont arrêter de nous apprécier (qui a dit “de nous aimer” ? 🤨)

N’oublie pas un truc : celui ou celle qui est prêt(e) à tout pour faire plaisir aux autres n’est pas forcément le plus “sexy”. Quand j’étais ado, j’appelais ça les essuie-glace : suis-moi je te fuirai, fuis-moi je te suivrai.

C’est une loi fondamentale de l’attraction : on n’est toujours plus attiré par ce qu’on ne peut pas avoir.

Donc, choisir méticuleusement à qui et à quoi tu consacres ton attention et ton temps, c’est te rendre ENCORE PLUS attirant(e) vis-à-vis de ton entourage.

Double effet Kisscool : tu prendras soin de ce qui compte le plus pour toi.

On résume

1. Si la réponse n’est pas “Carrément” alors ça doit être “Non merci”
2. Fais passer la pilule en expliquant que t’es déjà sur une dead-line
3. Entraîne-toi au début avec des situation pas ou peu impactantes
4. Profite de tout ce temps retrouvé pour te focaliser sur TES priorités

N’hésite pas à m’écrire si tu sens que la question est sensible pour toi. Tu sais que je réponds à TOUS les mails 🫶

À très vite pour un prochain Tipstem.

D’ici là, prends bien soin de toi et des tiens 🥰

Cheers 🙌

Mika