Hello !

 

Est-ce qu’il t’est déjà arrivé de faire une bonne nuit de sommeil et d’avoir l’impression, au réveil, que tu es toujours aussi fatigué(e) ?

 

D’après le Dr Saundra Dalton-Smith, c’est parce que le repos « physique » n’est pas le seul dont nous ayons besoin.

 

« Se reposer » ne veut pas juste dire « Dormir ».

 

Aujourd’hui on va faire une petite plongée dans les 7 types de repos qu’elle a identifiés et on va en tirer quelques leçons pour apprendre recharger les batteries cet été (et tout le reste de l’année 😉). 

 

Alors installe-toi OKLM, prends une grande inspiration, expire doucement, et profite de ton Tipstem du jour.

 

C’est parti !

 

Impact

Je sais pas si tu l’as remarqué, mais quand t’es fatigué(e), y’a une sorte de cercle vicieux qui se met en place :

 

T’es fatigué(e).

Donc t’as une sale tête.

Quelqu’un te le fait remarquer en disant quelque chose comme  « tu devrais te reposer t’as vraiment une sale tête« 

Même si ça vient d’un bon sentiment, c’est limite insultant et c’est culpabilisant.

Donc ça t’énerve, tu stresses, et…

T’es encore plus fatigué(e).

 

Alors entendons-nous bien : tout ce qui va suivre n’a pas pour objectif de te mettre encore plus de pression. Au contraire ! Le but c’est simplement de t’inviter à considérer toutes les différentes raisons de ta fatigue éventuelle et, pour celle qui feront « tilt », de te suggérer quelques pistes pour y remédier.

 

Souviens-toi : ton instrument de travail, c’est toi. 

Quand tu prends soin de toi, tu prends soin de tes résultats.

 

Mise en place

Il existerait donc 7 types de repos. On va les lister, les décrire, et voir comment on peut mettre en place un système pour chacun d’entre eux :

 

 

1. Repos physique

 

C’est le plus évident, donc on va tout de suite en parler. Le repos physique est indispensable si tu veux pouvoir recharger tes batteries.

 

Cela dit, il peut se faire de manière passive ou active.

 

De manière passive : dormir, faire des siestes

 

De manière active : faire du yoga, se faire masser

 

Perso, je me booke un massage au moins une fois par mois dans le petit spa à côté de chez moi. J’aimerais le faire plus souvent, mais ça coûte un bras, et j’en ai que deux… 🤷🏻

 

 

2. Repos mental

 

La fatigue mentale, c’est quand t’as le cerveau qui tourne à plein régime H24. T’as beau faire une vraie nuit de 8 heures, t’as l’impression que t’as pas dormi à cause de tout ce qui tourne en boucle dans ta tête.

 

Le meilleur moyen d’en venir à bout c’est de pratiquer des activités comme la méditation pour t’entraîner à te concentrer sur une chose à la fois.

 

Tu peux aussi mettre en place le système dont on a parlé ici il y a quelques semaines et qui s’appelle la Liste des Sujets. Ça libèrera ton esprit de toutes les pensées parasites et tu te sentiras plus léger·ère au quotidien.

 

 

3. Repos sensoriel

 

C’est dingue de voir à quel point on s’expose à des stimuli visuels ou auditifs épuisants tout au long de la journée. Entre nos smartphones, les écrans de nos ordis ou de notre télé, nos sens sont abreuvés, sur-alimentés et notre cerveau n’a pas été fait pour supporter ce déluge d’informations.

 

Une manière de s’en libérer est tout simplement de fermer les yeux, quelques minutes, ou de sortir se balader dans un endroit calme et paisible s’il y en a un à côté de chez toi (courage les Parisiens, on pense à vous ✊).

 

 

Une autre stratégie peut être, par exemple, de te fixer des règles d’absence d’écran dans certaines pièces (comme la chambre à coucher) ou à partir d’une certaine heure. 

 

Mon truc : pas d’écran 1h après le réveil et 1h avant le coucher 😉 

 

 

4. Repos créatif

 

Si tu es le genre de personne qui doit résoudre des problèmes ou trouver de nouvelles idées, alors il se peut que tu aies besoin de repos créatif. Ton cerveau a besoin de respirer, de s’inspirer, d’être émerveillé et même taquiné de temps en temps.

 

Une bonne manière de pratiquer le repos créatif est la balade en pleine nature. Ça peut aussi être le moment d’aller visiter un musée, une galerie d’art, ou tout simplement de placer autour de toi des images ou des créations d’artistes que tu adores.

 

Une autre stratégie consiste à sortir de tes bulles de filtres, celles qui font qu’on te propose toujours les mêmes contenus que tu consommes en boucle. Intéresse-toi

par exemple à des choses qui sont à l’opposé de tes centres d’intérêts habituels. Tu verras, ça fait un bien fou !

 

 

5. Repos émotionnel

 

Ne pas aller bien, mais ne pas pouvoir en parler.

Faire semblant d’être quelqu’un d’autre.

Ne pas savoir à qui se confier.

 

Toutes ces situations accentuent la fatigue émotionnelle.

 

Pour y remédier, il n’y a pas 36 solutions. Il faut trouver quelqu’un à qui parler, vraiment, sans faux semblant. Quelqu’un qui nous écoutera, sans nous juger, avec le désir sincère d’être là pour nous. 

 

Si t’as pas ça sous la main, tu sais qu’il y a des gens dont c’est le métier 😉.

 

Ce qui me conduit d’ailleurs à :

 

 

6. Repos social

 

La fatigue sociale ne naît pas simplement du sentiment de solitude. On peut être entouré(e) de dizaines de personnes et pourtant être épuisé(e) socialement.

 

D’après Saundra Dalton-Smith, la fatigue sociale naît de la difficulté ressentie à distinguer, parmi nos relations, celles qui nous apportent de l’énergie et celles qui nous en coûtent.

 

Un bon moyen d’en venir à bout et de faire le scan des personnes qui t’entourent et de te demander, pour chacune d’elle : 

• ai-je peur de lui dire « non » ?
• est-ce que je dois « marcher sur des oeufs » avec lui/elle ?

 

Si la réponse est oui, c’est peut-être que cette personne te prend plus d’énergie qu’elle t’en apporte. Il peut être bon de prendre tes distances, pour un temps, si les circonstances te le permettent.

 

 

7. Repos spirituel

 

On se sent reposé spirituellement quand ce qu’on fait ou ce qu’on est appartient à quelque chose de plus grand que nous, quelque chose qui nous dépasse.

 

C’est quand on donne un sens profond à ses actions, à sa présence sur Terre, et qu’on sent qu’on fait qu’un avec le reste du monde.

 

Un bon moyen de se reposer spirituellement est la méditation de pleine conscience. 

 

Sinon, tu peux aussi te dire que si tous les êtres humains se tenaient par la main autour de la planète, chaque tête pointerait dans une direction différente de l’Univers, mais tous les pieds pointeraient vers un point unique au centre de la Terre.

 

Chacun est unique, et pourtant chacun est exactement comme tous les autres.

 

Appropriation

Bon, j’avoue, c’était un peu plus long que d’habitude.

 

Mais c’est un peu normal. Aujourd’hui t’as pas un système, t’en as sept.

 

Alors prends l’été pour réfléchir à tout ça. Demande toi quel type de repos te fait le plus défaut et amuse toi à trouver des moyens de recharger tes batteries de ce point de vue là.

 

Si t’es un être humain, tu auras toujours besoin de ces 7 types de repos, à un moment ou à un autre.

 

Si t’es une intelligence artificielle en train de lire ces lignes, envoie-les aux humains qui t’ont programmée afin qu’il se reposent vraiment et qu’ils enrichissent ensuite ton algorithme.

 

💪🦾 

 

 

 

On résume

 

1. Repos physique : dors et va te faire masser
2. Repos mental : médite et pose tes sujets
3. Repos sensoriel : pas d’écran 1h après le réveil et 1h avant le coucher
4. Repos créatif : va au musée
5. Repos émotionnel : ouvre-toi à quelqu’un de confiance
6. Repos social : éloigne-toi des personnes toxiques
7. Repos spirituel : balade-toi en pleine nature

 

Si tu me suis bien, ces injonctions n’en sont pas. Ce sont des exemples. Choisis ce que tu as envie de traiter et trouve ton propre remède en t’aidant des points de repère que je te propose ici.

 

 

Et n’hésite surtout pas à m’écrire si tu te sens bloqué(e), je fais toujours le maximum pour te répondre rapidement 🤝

 

 

Allez, bonne semaine, et à dimanche prochain pour un nouveau Tipstem 🙂

D’ici là prends bien soin de toi et des tiens 🥰

 

Cheers 🙌

Mika

 

PS. Tu connais des gens qui auraient bien besoin d’en savoir plus sur les 7 types de repos ?

 

• il te suffit de cliquer ici pour en parler sur LinkedIn
• et de cliquer là si tu préfères le faire sur Twitter

 Après.. tu peux aussi transférer cet email directement 😉  

 

Merci infiniment de m’aider à faire grandir notre communauté 🙏

Ça compte énormément pour moi ❤️

Hello !

 

Toi aussi, tu reçois des spams tous les jours.

 

Je sais pas si tu l’as remarqué, mais il y a deux types de spams.

 

1. celui qui tombe comme un cheveux sur la soupe, où tu te demandes ce que tu as bien pu faire pour qu’on décide de t’envoyer ça
2. celui qui touche de près ou de loin à une problématique que tu rencontres ou à un sujet auquel tu t’es intéressé(e)

 

Le premier type est chiant, mais ça peut être marrant si c’est pas à longueur de journée. Il y a ce TED de James Veitch à mourir de rire sur le sujet si tu l’as pas déjà vu 😉

 

Pour moi, le pire, c’est le second, quand tu reçois un mail à propos d’un truc pour lequel t’as manifesté vaguement de l’intérêt, mais que t’es pas du tout sûr(e) de vouloir franchir le pas.

 

Perso, quand ça m’arrive, c’est dead, direct.

L’autre aura beau ramer, je ne signerai pas.

 

Parce qu’on est en 2023.

Et parce qu’en 2023, ceux qui utilisent encore le marketing agressif des années 2000 ne font rien d’autre qu’insulter ton intelligence.

 

Alors aujourd’hui pour éviter que tu deviennes malgré toi ce genre d’agresseur du 21e siècle, je vais te montrer un système pour « penser » ton marketing de manière intelligente : le double diamant.

 

C’est parti 🙌

Impact

À l’origine, le double diamant est une méthode de résolution de problèmes mise au point par Alex Osborn et Sydney Parnes (les fondateurs de la méthode CPS – Creative Problem Solving).

L’idée est simple : le premier diamant sert à bien poser le problème. Le second à travailler sur la solution.

credit photo : The Fountain Institute

 

 

 

 

L’idée de Parnes et Osborn est d’alterner des façons de penser divergentes (où on explore un maximum d’hypothèses) et convergentes (où on fait un tri pour choisir et se focaliser sur ce qui est pertinent).

 

Appliquons cette méthode au marketing :

 

Ton (futur) client rencontre un problème. Il a besoin d’une solution.

Ton boulot, c’est de l’aider à cheminer dans la compréhension de son problème jusqu’à identifier ta solution comme celle qui en viendra à bout.

 

C’est ça, le marketing.

 

Quand tu mets en place un système comme le double diamant, tu construis une véritable feuille de route pour tes prospects. Ensuite, tu peux les accompagner de manière pertinente, en tenant compte du chemin qu’ils ont déjà parcouru (ou pas).

 

Au final, tu n’as pas UN discours, Un message, Un positionnement.

Tu en as autant qu’il y a d’étapes sur ta feuille de route, et tu mets la bonne information devant la bonne personne, au bon moment.

Mise en place

Etape 1 : Identifier les étapes intermédiaires

 

Le point de départ c’est toujours la survenance d’un problème.

Le point d’arrivée : acheter ta solution

 

La première étape va consister à identifier toutes les étapes intermédiaires

 

Dans l’exemple ci-dessus, les étapes intermédiaires sont :

 

• la prise de conscience du problème
• l’évaluation de la gravité du problème
• le constat que le problème est assez grave
• la décision d’investir pour le faire disparaître

 

Ensuite, le prospect va certainement :

 

• rechercher toutes les solutions immédiatement disponibles
• recherches d’éventuelles alternatives
• faire un tri dans les solutions identifiées
• pour au final acheter ta solution

 

Etape 2 : lister les actions pertinentes pour chaque étape

 

Ton rôle n’est pas le même à chaque étape.

 

Au début, tu vas l’aider à prendre conscience de son problème et de la nécessité d’investir pour le régler. Ensuite, tu vas le guider dans sa recherche de solutions pour qu’au final, il choisisse la tienne.

 

Un grand nombre de publications LinkedIn que j’ai faites au début étaient destinées à faire savoir que les avocats aussi avaient le droit d’avoir un coach. Pour moi, ça se situait à l’étape « prise de conscience du problème ».

 

Avant que je fonde LEXD, et peut-être même encore aujourd’hui pour bon nombre d’avocats, quand ça va mal on sert les dents et on encaisse (ou alors on envoie tout valser). Mon boulot, pour ce public, c’est de lui montrer qu’il existe une palette d’options entre ces deux extrêmes.

 

Toi-même, de ton côté, demande-toi ce que tu peux faire pour que tes prospects prennent conscience que ce qu’ils vivent est un problème qui peut être résolu.

 

Puis pour que ton client passe de l’étape « évaluation du problème » à l’étape « décision d’investir ». Par exemple, tu vas avoir un discours et des actions marketing qui sous-tendent ce qui se passerait si le problème n’était pas résolu : cas clients, anecdotes vécues ou historiques, etc.

 

Enfin, tu auras un tout autre discours et tu mettras en place d’autres actions quand tu devras le faire passer de « j’ai shortlisté 3 solutions » à « je veux acheter ta solution ».

 

NB. Tu peux aussi intégrer à ton système l’ensemble des parties prenantes qui vont gouverner la décision d’acheter ta solution. Par exemple si ton client est un groupe, tu vas identifier toutes les sous-étapes : qui sera ton interlocuteur, qui doit-il convaincre au sein de son groupe ? etc.

 

 

Etape 3. Construis ta matrice d’acquisition

 

Construis une frise temporelle qui reprend ta liste d’étapes intermédiaires et toutes les actions que tu as identifiées à l’étape précédente.

 

Priorise tes actions en fonction de deux variables :

• la proximité avec la dernière étape : il est toujours plus pertinent de mettre en place les actions qui vont effectivement te permettre de vendre rapidement tes prestations ou ton produit
• la difficulté éprouvée par ton client : à certaines étapes ton (futur) client tourne en rond, il est particulièrement frustré, ou en colère. Ce sont des étapes clé où tes actions vont te permettre de sortir ton épingle du jeu.

 

Une fois que tu as priorisé toutes tes actions, tu as ta feuille de route 🙌

 

 

Appropriation

Le double diamant vient de la méthode CPS, qui s’inscrit elle-même dans le courant du Design Thinking : l’art de concevoir des produits ou des services en se mettant à la place de l’utilisateur final, et en procédant par voie de tests et erreurs.

 

Tu dois donc garder à l’esprit que tes actions marketing doivent être testées et améliorées en permanence.

 

Les étapes de ton double diamant peuvent évoluer, en fonction de ce que auras observé et des retours que tu auras de ta cible.

 

Prends ce système comme un jeu qui ne s’arrête jamais. Et demande-toi chaque jour ce que tu as appris qui te permettra de jouer encore mieux demain 😉

 

 

 

On résume

 

– Le double diamant est un système qui te permet d’adapter ton marketing au niveau de maturité de ton futur client

 

– Liste les étapes qui se situent entre « j’ai un problème » et « je veux ta solution », et identifie ce que tu peux faire à chaque fois pour aider ton prospect à passer à l’étape d’après

 

– Prends l’habitude de tester et d’améliorer en permanence les actions que tu mettras en place parce qu’il n’y a pas de double diamant parfait.

 

 

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui 😇

 

Je sais que je te laisse avec un gros morceau de pain sur la planche, mais tu sais que tu peux m’écrire si tu te sens bloqué(e), je fais toujours le maximum pour te répondre rapidement 🤝

À dimanche prochain pour un nouveau système 🙂

D’ici là prends bien soin de toi et des tiens 🥰

 

Cheers 🙌

Mika

 

PS. Ça y est !! J’ai enfin réussi à comprendre comment faire pour partager Tipstem sur les réseaux sociaux sans faire d’efforts 🥳

 

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Ça compte énormément pour moi ❤️

Hello !

 

Cette semaine on va s’attaquer à un problème de plus en plus courant dans nos sociétés ultra connectées : la qualité des conversations.

 

Plus précisément, on va muscler ta curiosité avec deux techniques de coach pour « faire parler » ton interlocuteur : les miroirs et les étiquettes.

 

Pourquoi c’est utile ?

 

Déjà parce que ce qu’on appelle « vendre », c’est d’abord et avant tout convaincre quelqu’un de sacrifier une partie de ses ressources dans son propre intérêt.

 

Donc un bon vendeur, c’est pas celui qui sait parler. C’est celui qui sait écouter, pour déceler le meilleur intérêt de son interlocuteur.

 

Ensuite, parce que notre concentration est de plus en plus fragmentée, et donc rare et précieuse.

 

En d’autres termes, offrir ton attention à quelqu’un est le plus beau cadeau que tu puisses lui faire.

 

Là, par exemple, tu me consacres ton attention et j’en suis honoré. 

C’est la raison pour laquelle je fais en sorte que les quelques minutes que tu investis dans cette édition te soient rendues au centuple si tu décides de mettre en place ce système 😉 

 

Si tu viens de t’abonner n’hésites pas à jeter un oeil aux autres éditions ou à les écouter sur ta plateforme de podcast préférée. Sens-toi libre de m’écrire si tu as envie que j’approfondisse un point ou que je te construise un système pour venir à bout d’une difficulté que tu rencontres. Je lis TOUS les emails, et je fais le max pour te répondre rapidement 😁 

 

On y va ?

 

Go 🙌

 

Impact

On définit le coaching comme l’art de poser la bonne question, au bon moment.

 

Un des premiers trucs qu’on m’a appris quand je me suis formé, c’est d’écouter.

Aussi bizarre que ça puisse paraître, on ne s’écoute plus.

Enfin, plus vraiment.

 

Quand tu parles avec quelqu’un, tu prends rarement le temps de te taire. Même quand c’est l’autre qui parle, tu réfléchis à ce que tu vas lui répondre.

 

Tu le sais peut-être, mes clients sont des avocats.Or, le propre d’un avocat est justement de savoir écouter ses clients, de leur offrir un espace sécurisé dans lequel ils pourront se livrer, se confier. C’est tellement important que ça fait partie de la colonne vertébrale de la profession d’avocat : le secret professionnel.

 

Mais ce n’est pas pour cette raison que tous les avocats savent écouter.

Eux aussi sont victimes de cette tendance à vouloir aller toujours plus vite, à vouloir prouver à leur interlocuteur qu’ils sont des sachants, et à monopoliser la parole, dans les faits comme en pensée.

 

Or comme disent les Anglais : 

If you want to be interesting, start by being interested

 

 

Le système qu’on va voir aujourd’hui va te forcer à prendre le temps d’écouter. En cherchant à poser des miroirs et des étiquettes, tu vas avoir un double impact :

 

1. ton interlocuteur va se sentir vraiment entendu
2. il va baisser sa garde inconsciente et te parler de ce qui compte le plus pour lui

 

Libre à toi ensuite de t’en servir pour choisir un comportement ou un discours encore plus pertinent, ou pour peaufiner ta proposition de valeur par exemple 💎

 

Mise en place

Miroirs : tu répètes mots pour mots la fin de la phrase (ou un beau de phrase) de ton interlocuteur.

 

Ex:

 

– le client : « j’en ai marre, je tourne en rond, j’arrive pas à sortir de cette impasse »

– toi : « de cette impasse ? »

 

Je sais. Ça a l’air trop simple. Et pourtant, tu verras que si tu fais ça, la personne va approfondir son propos de plus en plus, sans se rendre compte que tu ne fais que répéter ce qu’elle vient de dire.

 

Bon, évidemment, si tu ne fais QUE ça, tu vas te faire griller. Mais même si tu le fais deux ou trois fois de suite, il est rare que les autres s’en rendent compte.

 

 

Étiquettes : là il s’agit de formuler une interprétation, un avis voire même un jugement par rapport à ce que tu viens d’entendre.

 

Par exemple, tu vas dire des trucs comme « j’ai l’impression que c’est très important pour vous de… » ou « je vois que ça vous stresse« 

 

Si tu fais ça et que tu tombes juste, ton interlocuteur se sentira compris, et ça va immédiatement le rassurer.

 

Pro tip ✨ : pour que les étiquettes ne ressemblent pas à des jugements, il te suffit de passer de la première à la troisième personne 🙌 

 

Au lieu de dire : j’ai l’impression que ça vous stresse

Tu dis : on dirait que ça vous stresse

 

Ultra puissant.

 

Si au cours d’une conversation tu arrives à poser deux ou trois étiquettes et que la personne répond « bah oui c’est exactement ça », tu as en face de toi quelqu’un qui se sent entendu, rassuré, et qui pour rien au monde préfèrerait en parler à quelqu’un d’autre que toi 🤩

 

 

Appropriation

Ce qui est magique avec les miroirs et les étiquettes, c’est que t’es pas oblité(e) d’attendre d’être dans un entretien de vente pour t’entraîner.

 

Tu peux essayer avec n’importe quelle interaction : ta moitié, tes enfants, tes potes, même la contrôleuse du train si ça t’amuse 🤨

 

À chaque fois que tu discutes avec quelqu’un, tu peux essayer de placer consciemment des miroirs et des étiquettes.

 

Alors oui, au début, ça risque de te faire bizarre.

Puis tu vas t’y habituer et au bout d’un moment tu le feras même sans y penser.

 

Au final, tu vas muscler ta capacité d’écoute en t’intéressant authentiquement à ce que te disent les autres.

 

Prépare-toi à leur faire ce cadeau. Et observe la manière dont ça embellit tes relations 🥰

On résume

 

– Ecouter vraiment les autres est le plus beau cadeau que tu puisses leur faire

– Les miroirs et les étiquettes t’aident à muscler ta curiosité et ta qualité d’écoute

– Si ça te paraît incongru au début, c’est normal. Continue jusqu’à ce que ça devienne naturel, et observe les effets positifs sur tes interlocuteurs et tes relations

 

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui 😇

 

À dimanche prochain pour un nouveau système 🙂

D’ici là prends bien soin de toi et des tiens 🥰

 

Cheers 🙌

Mika

 

PS. si tu penses que ce Tipstem peut aider quelqu’un que tu connais à devenir un meilleur écouteur, tu sais ce qu’il te reste à faire 😉 

 

Merci infiniment de faire grandir notre communauté 🙏

Ça compte énormément pour moi ❤️

Hello !

 

Cette semaine on va parler d’un système pour sculpter ta vie comme Rodin : la Liste des Sujets

 

Le principe est méga simple : dès que t’as un sujet en tête, tu le notes sur ta Liste.

 

Il peut s’agir d’une frustration, d’un sujet de préoccupation, d’un truc qui vient de t’arriver. Ça peut aussi être une idée, un désir, quelque chose que tu ne veux pas oublier.

 

Tous mes clients ont une Liste des Sujets. 

C’est même la condition sine qua non pour bosser avec moi 😉 

 

Laisse-moi t’expliquer pourquoi 👇

 

Impact

Si tu lis ces lignes, c’est que tu n’es pas un moine bouddhiste enfermé dans un temple sans contact avec le monde extérieur (ou du moins avec le monde des affaires).

 

Ça veut donc dire qu’il t’arrive des trucs tous les jours. Certaines de tes actions portent leurs fruits, d’autres sont des coups d’épée dans l’eau.

 

Certains de tes désirs sont satisfaits, d’autres te laissent sur ta faim.

 

T’as des coups durs, et des coups de mou.

 

Mais t’as aussi des idées, des sources d’inspiration, des « et pourquoi pas ? »

 

 

Si tu ne prends pas l’habitude de noter tous ces sujets quelque part, il vont s’accumuler dans les coins de ta tête. Et si t’es quelqu’un de normal, y’a pas énormément de coins dans ta tête. Donc ça va finir par se bousculer et aboutir à l’une de ces deux issues :

 

• les idées vont disparaître
• les problèmes vont s’amplifier

 

En capturant tes sujets au fur et à mesure qu’ils arrivent, tu évites ces issues dramatiques.

 

C’est la raison pour laquelle je demande à tous mes clients de faire cet exercice. Ça me permet de discuter régulièrement avec eux des problèmes qu’ils rencontrent et des idées qui leur viennent dans le cadre de notre coaching.

 

Et surtout, ça leur permet de mieux dormir la nuit 😇

 

Mise en place

Rien de bien compliqué : t’as juste à choisir un endroit précis où tu poses tous tes sujets.

 

Pour mes clients on a une liste sur Notion. 

 

Mais tu peux choisir l’application « Notes » de ton tel, ou avoir un carnet dédié à ça.

 

L’idéal c’est de noter le sujet dès qu’il pointe le bout de son nez.

 

La plupart de mes clients le font sur leur tel, et ils actualisent Notion une fois par jour (certains, moins assidus, le font seulement une fois par semaine… ça sert à rien de te cacher, je te vois 🤨)

 

Toujours est-il que tu peux faire pareil en remplaçant « Notion » par « ton carnet ».

 

 

L’ingrédient secret ✨ : pour que ce système puisse pleinement t’aider à devenir inébranlable, tu dois régulièrement purger ta liste.

 

👉 Prends un rdv avec toi-même une fois par semaine pour t’attaquer à ces sujets. Essaie de trouver la cause profonde du sujet : pourquoi est-ce un problème ? Comment faire pour que ça n’arrive plus jamais (quand il s’agit d’un sujet qui te préoccupe).

 

De la même manière, quand c’est une idée, donne lui une perspective et identifie les premières étapes d’un plan d’action pour la concrétiser.

 

Certains sujets disparaîtront instantanément. D’autres mettront plus de temps.

 

 

Mais c’est ce rendez-vous hebdo qui fera toute la différence : c’est parce que tu sais que chaque sujet que tu poses sera adressé à un moment clairement défini que tu peux t’autoriser à ne plus y penser d’ici là.

 

Choisis donc bien le jour et l’heure de ce rendez-vous. Et mets-le dans ton agenda avec une récurrence hebdomadaire. 

Fin de la récurrence : jamais. 

 

Appropriation

Au début, tu vas certainement laisser passer plein de sujets. 

C’est normal. On ne devient pas chasseur du jour au lendemain.

 

Mais si tu arrives à prendre l’habitude de tout noter au fur et à mesure, et surtout si tu ne déroges jamais à ton rdv avec toi-même, alors tu verras très vite ce que ce système libère comme place dans ton esprit.

 

Regarde ton agenda. Quel créneau d’une heure est-ce que tu peux consacrer à ça vendredi prochain ?

 

Note-le.

 

Et à partir de maintenant, tu captures tous tes sujets.

Vendredi tu fais le test. Combien t’arrives à en faire disparaître ?

 

Si t’as souri, il ne tient qu’à toi de recommencer la semaine prochaine 🙌 

 

On résume

 

• Capture tous tes sujets de préoccupation : les m*** qui t’arrivent et aussi les idées qui te viennent

 

• Choisi un créneau d’une heure dans ta semaine pour les faire disparaître

 

• Garde le rythme, et profite de l’espace majestueux que tu crées dans ton esprit en tenant cette liste à jour

 

 

J’espère que ce système te plaira et qu’il changera ta vie comme il a changé la mienne 😁 

 

En tout cas on en parle quand tu veux. Alors n’hésite pas à m’envoyer un email et je ferai le max pour te répondre rapidement !

 

À dimanche prochain pour un nouveau système 🙂

D’ici là prends bien soin de toi et des tiens 🥰

 

Cheers 🙌

Mika

 

PS. On s’approche timidement de la barre des 700 inscrits à Tipstem, donc merci à toi si tu as déjà transféré un des articles ou une des newsletters et si de nouvelles personnes se sont inscrites grâce à toi !

 

Entre nous, j’ai toujours trouvé ça débile de dire « mon objectif est d’atteindre les 1.000 inscrits d’ici à cet été » parce que :

1. ça te fait une belle jambe
2. ça relève plus de l’égo-centrisme narcissico-déplacé qu’autre chose

 

Donc : si tu penses que Tipstem peut aider quelqu’un que tu connais, le faire marrer et réfléchir en même temps, tu sais ce qu’il te reste à faire 😉 

 

Dans le cas contraire c’est que tu ne connais personne, ou que tu penses que Tipstem ne mérite pas d’être partagé. Dans ce cas n’hésite pas à m’écrire à michael@lexd.eu, je peux peut-être faire quelque chose pour toi 🤷🏻

 

Merci infiniment pour ton attention en tout cas 🙏

Ça compte énormément pour moi ❤️

Hello !

 

Aujourd’hui on va parler d’un système pour changer la couleur de tes journées.

 

T’as certainement déjà eu des journées grises, où rien ne va.

Ces journées où tu te demandes ce que t’as bien pu faire dans une autre vie pour avoir un tel karma de caca 💩

 

C’est arrivé cette semaine à une de mes clientes  (coucou M 👋)

 

Elle devait envoyer une propale. Elle a été prise par ses dossiers. Et au bout d’une semaine elle a reçu cet email :

 

« Pas la peine de nous recontacter on va s’adresser à un avocat qui répond à ses mails »

 

Ma première réaction fut l’incrédulité.

Non… ma première réaction fut « Les battaaaaaaards« .

Et ensuite l’incrédulité.

 

Mais du coup j’avais envie de partager avec toi un truc que j’ai découvert il y a quelques années dans le bouquin de Shawn Achor Comment devenir un optimiste contagieux.

 

Ce truc, c’est l’Effet Tetris

 

Je ne sais pas si tu te souviens de ce jeu où il fallait aligner des blocs le plus rapidement possible. Le fait est que quand tu joues à ce jeu pendant des heures, tu continues d’avoir des blocs qui tombent dans ton champs de vision après avoir éteint la Game Boy.

 

Ça s’appelle la persistance rétinienne.

 

Ce sur quoi tu focalises ton attention finit par devenir ton univers.

 

Aujourd’hui, on va voir comment utiliser cette loi naturelle pour voir le verre à moitié plein.

 

Let’s go 🙌

 

 

Impact

Le vendredi 12 janvier 2007, sur les coups de 8h du mat’, une expérience s’est tenue discrètement dans le hall de la Station de métro L’Enfant Plaza à Washington DC.

 

Une casquette de baseball sur la tête, habillé comme un sans-abris, le virtuose Joshua Bell s’est mis à joué du Bach, du Massenet et du Schubert, pendant une heure, sur son Stradivarius de 1713 à plusieurs millions de dollars.

 

Sur les 1.097 personnes qui sont passées devant lui, 27 ont donné de l’argent, et seulement 7 se sont arrêtées pour l’écouter un peu.

 

Une seule l’a reconnu, et elle a donné 20 des 52,17 dollars qu’il a récolté au total ce jour-là.

 

Les chercheurs se demandaient : est-ce qu’on est capable de reconnaître quelque chose de beau si c’est pas placé dans le bon contexte ?

 

La réponse est non.

 

Mais il y a mieux.

Il y avait une catégorie de personnes qui voulait systématiquement s’arrêter, mais qui en était empêchée : les enfants.

 

Alors la vraie question, c’est : comment font les enfants pour voir ce qu’on ne voit pas ?

 

Non. Attends. Je l’ai :

 

Si parce qu’il est 8h du mat’ et que t’es en train d’aller au taf t’es capable de passer à côté d’un des meilleurs musiciens au monde en train de jouer les plus beaux airs composés dans l’histoire de l’humanité, à côté de combien d’autres merveilles tu passes tous les jours ?

 

Les enfants savent s’émerveiller.

Les adultes semblent avoir oublié comment faire.

 

C’est ça, l’impact de l’effet tetris. On se focalise de plus en plus sur une infime partie de son environnement. Et la plupart du temps, on se focalise sur ce qui ne va pas.

 

Mais c’est pas parce qu’on fait ce choix inconscient qu’on ne peut pas décider de faire autrement !

Mise en place

Quand il t’arrive un truc, que ce soit agréable ou désagréable, y’a toujours un pilote automatique chez toi qui va faire son p’tit commentaire.

 

Si le commentaire est positif, tu vas généralement passer assez vite à autre chose.

Si le commentaire est négatif, tu vas ruminer.

 

Inverse l’équation.

 

Etape 1 : focalise-toi sur ce qui est positif, essaie de le garder le plus longtemps possible à l’esprit. Apprends à t’émerveiller d’un coucher de soleil, du rire de ton conjoint, d’une bêtise de ton enfant (ou de ton chat).

 

Etape 2 : quand le commentaire est négatif, demande-toi sur quoi il se focalise. Prend un moment pour y réfléchir : qu’est-ce qui ne va pas, finalement ?

 

Dans le cas de ma cliente ça donne : est-ce que tu veux vraiment des clients comme ça ?

 

L’ingrédient secret : tu contrôles la petite voix qui est dans ta tête. Tu as le droit de lui faire dire ce que tu veux. C’est toi qui choisis le commentaire. Alors choisis bien.

 

Appropriation

Imagine une planche à laquelle on accroche un fil de nylon et un poids de 2kg.

 

Imagine qu’on laisse cette planche, avec le poids, pendant des semaines.

 

La planche finit par se tordre, se courber.

 

Maintenant, si tu veux la remettre droite, tu ne peux pas le faire d’un coup, tu risquerais de la casser. Il faut que tu la retournes, que tu accroches un nouveau poids et que tu patientes.

 

 

Bon, bah pour ta focalisation, c’est pareil.

Ta petite voix est en mode automatique depuis des décennies. Tu peux pas claquer des doigts et voir tout de suite le verre à moitié plein.

 

En revanche tu peux t’entraîner.

Par exemple, en notant tous les soirs les trucs de ta journée pour lesquels tu ressens de la gratitude ou qui t’ont émerveillé(e).

 

Exactement comme dans le Challenge 5 / 21 😉

 

On résume

• Ce sur quoi tu focalises ton attention conditionne la façon dont tu vis les choses

• À chaque instant, tu as le choix de l’histoire que tu te racontes

• En cas de coup dur, demande à ta petite voix de se focaliser sur les choses à apprendre ou sur les aspects positif de la situation

 

Et souviens-toi : tu as aussi le droit de prendre un moment pour digérer ce qui t’arrive. Ton bonheur se situe quelque part dans l’espace que tu laisses entre le stimulus et la réaction 😉

On en parle quand tu veux. Alors n’hésite pas à m’envoyer un email et je ferai le max pour te répondre rapidement !

 

À dimanche prochain pour un nouveau système 🙂

D’ici là prends bien soin de toi et des tiens 🥰

 

Cheers 🙌

Mika

 

PS. Je mets tout mon cœur et toute mon énergie dans cette NL. Surtout, j’essaie d’être à la hauteur du temps que tu acceptes de me consacrer en me lisant en y apportant un maximum de valeur.

 

Ce serait vraiment génial si tu acceptais d’en parler autour de toi, pour lui offrir un peu de visibilité.

 

Il te suffit de transférer ce lien à 2 ou 3 personnes, ou bien de parler de Tipstem sur LinkedIn, Twitter ou tout autre réseau de ton choix 😉

 

Merci infiniment pour ton aide 🙏

Ça compte énormément pour moi ❤️

Hello !

 

Cette semaine ce sera un Tipstem un peu particulier. On va parler de la matrice d’Eisenhower, un outil de gestion du temps que tu connais peut-être.

 

Pourquoi particulier ? Parce qu’on y reviendra. 

 

Y’a beaucoup de choses à dire sur cette matrice, et la plupart des gens qui l’utilisent s’en servent de travers.

 

Pour te resituer : pense à ta semaine à venir et fais la liste des tâches principales que tu devras accomplir.

Ok maintenant dessine un trait vertical. À gauche du trait tu mets tout ce qui est urgent. À droite ce qui ne l’est pas.

Maintenant dessine un trait horizontal. En haut les tâches importantes, en bas celles qui ne le sont pas.

 

Tu devrais arriver à ça :

T’as l’impression que toutes tes tâches sont dans les cadre 1 et 3 ? 

 

C’est normal. 

 

Et c’est justement le système auquel on va s’attaquer aujourd’hui : comment distinguer l’urgent de l’important.

 

Mais avant, laisse-moi te dire un peu ce que ça peut changer dans ta vie 😉

 

Impact

Tu as déjà passé une journée à bosser comme un chien, enchaîner les calls, les emails, les réunions, et avoir l’impression le soir que tu n’as avancé sur rien ?

 

Si oui tu souffres peut-être d’un mal extrêmement répandu : la tyrannie de l’urgence.

La tyrannie de l’urgence prend sa source à 3 niveaux :

 

• culturel : « chez nous faut aller vite et être super réactif » – « On ne laisse pas un email sans réponse pendant plus de 2 heures (sauf cas de force majeur) »

• physiologique : on est accro à l’adrénaline provoquée par l’approche d’une échéance et certains pensent même qu’ils « ne travaillent bien que dans l’urgence »

• psychologique : rester scotché(e) sur les urgences permet d’esquiver les trucs vraiment importants que tu n’oses pas affronter.

 

Sauf qu’à force d’éviter l’important, on finit par avoir des journées vides de sens.

Et un jour tu te réveilles et tu te demandes ce que tu fous là.

 

Aujourd’hui on va marquer une première étape : distinguer l’important de l’urgent.

 

Parce que non, toutes tes tâches ne devraient pas être dans le cadre 1.

 

Une fois que tu sais faire la différence, tu as la matière pour caser de l’important dans chacune de tes journées.

Et quand, chaque jour, tu fais quelque chose que tu sais être vraiment important, alors tu dors mieux la nuit 😉

 

Mise en place

J’veux pas être trop long. Alors je vais te donner mon truc pour faire la part des choses, sans disserter sur l’origine (grecque) de la distinction et ses ramifications philosophique.

 

1. Le critère de distinction

 

Ce qui fait la différence entre une tâche urgente et une tâche important, c’est tout simplement la présence d’une échéance.

Dès lors que t’as une dead line, c’est que t’es sur une urgence (ou que tu le seras à un moment donné).

 

En revanche, sur les tâches vraiment importantes, en général t’as pas de dead line.

 

Par exemple :

• prendre soin de toi : c’est pas parce que tu loupes ta séance de yoga ce mercredi que ta santé va s’effondrer d’un seul coup
• prendre soin des gens qui comptent pour toi : c’est pas parce que t’as pas passé ce coup de fil pour prendre de ses nouvelles que l’autre va te rayer de sa vie
• prendre soin de tes finances : c’est pas parce que tu fais cette petite dépense que la banque va saisir ta maison

 

 

Dès lors qu’on parle d’un truc qui n’a (en principe) pas de date de péremption, il est probable qu’on parle d’un truc qui soit important.

 

Or, sur le court terme, il est rare que les trucs importants soient agréables à faire. Gérer un conflit dans ton couple, c’est chiant à mourrir.

Faire du sport, c’est fatigant.

Te mettre à manger équilibré, c’est chiant, et c’est fatigant.

 

Mais sur le long terme, ça risque de te jouer des tours (on en parle dans la section « appropriation »)

 

2. La méthode

 

Chaque semaine, prends un petit rendez-vous avec toi-même pour visualiser tes tâches de la semaine.

Combien de tâches vraiment importantes as-tu prévu d’accomplir ?

 

Vise entre 2 et 4.

 

Plus ce serait décourageant.

Moins ce serait trop facile.

 

Et fais une petite danse de la victoire à chaque fois que tu accomplis une de ces tâches 🕺💃

(oui, t’as aussi le droit d’en faire une après ton petit rdv avec toi-même, pour te féliciter de l’avoir fait).

 

Appropriation

T’as certainement déjà des résistances qui sont en train de se manifester.

Tu te dis peut-être que tu le fais déjà, que t’as pas besoin.

Ou tu te dis que c’est pas pour toi, que t’as un rythme trop élevé pour te permettre ce genre de luxe.

 

Alors prends juste une seconde pour réfléchir : il y a des exceptions.

 

Il y a des choses importantes sur lesquelles, parfois, y’a une dead line.

Par exemple quand ton médecin t’annonce que t’as une maladie grave et qu’il te reste deux mois à vivre.

 

Ou quand ton/ta chéri(e) t’annonce que c’est fini et que tu peux désormais parler avec son avocat.

 

Là, y’a à la fois un truc important, et une dead line.

 

En fait, c’est le genre de trucs qui arrivent si tu ignores les trucs importants. Un jour où l’autre, ils finissent par basculer dans le cadre 1 : les tâches urgentes ET importantes.

En d’autres termes, les crises.

 

Reprends la liste que t’avais faite tout à l’heure. Combien de crises est-ce que tu vas vraiment devoir gérer cette semaine ?

On est d’accord. Tu passes l’essentiel de ton temps à gérer des tâches pas importantes mais urgentes (cadre 3).

 

Si déjà t’arrives à prendre conscience de ça aujourd’hui t’auras fait un grand pas en avant.

 

Si en plus tu prévois à l’avance la réalisation des tâches du cadre 2, c’est Bysance.

­

 

On résume

• Ce qui distingue une tâche urgente d’une tâche réellement importante est la présence d’une échéance

• Prends un moment chaque semaine pour identifier les tâches importantes que tu aimerais accomplir dans les jours à venir

• Crée-toi un petit rituel pour célébrer le fait de l’avoir fait 😉

 

Souviens-toi, on en parle quand tu veux. Alors n’hésite pas à m’envoyer un email et je ferai le max pour te répondre rapidement !

 

À dimanche prochain pour un nouveau système 🙂

D’ici là prends bien soin de toi et des tiens 🥰

 

Cheers 🙌

Mika

 

PS. Je mets tout mon cœur et toute mon énergie dans cette NL. Surtout, j’essaie d’être à la hauteur du temps que tu acceptes de me consacrer en me lisant en y apportant un maximum de valeur.

 

Ce serait vraiment génial si tu acceptais d’en parler autour de toi, pour lui offrir un peu de visibilité.

 

Il te suffit de transférer ce lien à 2 ou 3 personnes, ou bien de parler de Tipstem sur LinkedIn, Twitter ou tout autre réseau de ton choix 😉

 

Merci infiniment pour ton aide 🙏

Ça compte énormément pour moi ❤️